DEXTER, Auguste FAURE, Constructeur.
rue de Toulon, LYON 7 ème.
Était-ce le même Auguste FAURE qui fabriquait déjà des bicyclettes à GRENOBLE, pour lesquelles il détenait plusieurs brevets ?
Le document ci-dessous pourrait bien être le premier de DEXTER-Lyon .
Les productions DEXTER étaient distribuées par Léon CHAPUIS & Cie qui était un fournisseur de machines-outils pour le bois et le métal, et autres outillages, avec plusieurs adresses à LYON.
Cependant, ne semblait-il pas indiquer, dans son avant-propos, qu’il pouvait s’agir du début de la fabrication en France d’une marque déjà distibuée ? Certes le lion était là, mais l’aigle, les étoiles et les rayures de la marque déposée faisaient clairement référence aux USA.
Parmi les 22 autres pages voici celles illustrées,
les listes de toutes les pièces non représentées,
avec leurs prix et les conditions générales de vente et de livraison ne présentent pas d’intérêt notoire :
Il est évident que DEXTER ne vendait qu’aux professionnels :
1) les séries à ceux qui, avec, fabriquaient eux- mêmes leurs cadres.
2) les cadres à ceux qui, autour, assemblaient les bicyclettes, à leurs marques ou en laissant la plaque DEXTER.
3) les machines complètes aux commerçants qui pouvaient laisser la plaque DEXTER ou la remplacer.
1) les séries à ceux qui, avec, fabriquaient eux- mêmes leurs cadres.
2) les cadres à ceux qui, autour, assemblaient les bicyclettes, à leurs marques ou en laissant la plaque DEXTER.
3) les machines complètes aux commerçants qui pouvaient laisser la plaque DEXTER ou la remplacer.
En 1906, en plus des bicyclettes, monsieur Faure lança la construction d’automobiles DEXTER mais il renonça rapidement.En 1909, l’usine fut achetée par Catherine DUGOUJON qui tenta à son tour de relancer l’activité automobile. Cela fit long feu.
Les Annales Sportives de Lyon
et du Sud-Est du 11 juillet 1914.
Ensuite, la «grande guerre»
engendra la conversion de l’usine
en fabrique d’armement,
qui sonna définitivement
la fin de ses productions cyclistes.